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LA STRATÉGIE DU DÉPÔT DE BILAN
C’est quoi l’urgence ? On n’a pas mieux à faire ? Devenir paysan.ne ? Auto-produire son électricité ? Fabriquer des barricades ? J’en ai marre de l’urgence. Je voudrais faire du beau, réfléchir sur la forme, arrêter le temps. On n’a plus le temps. On a voulu donner un élan, maintenant il faut renverser la table. On va faire un spectacle qui renverse la table. On sera deux. Le public sera debout, en cercle, épaules contre épaules.
En interrogeant la notion d’utilité du spectacle, la débordante compagnie pose une question à tiroir permettant de parler du monde au sens large, de son état, sa dynamique, son passé et son avenir, mais sans s’en abstraire, ni se cantonner à une place de commentateur·rices.
LA DÉBORDANTE COMPAGNIE
En 2007, la débordante compagnie voit le jour avec un solo, Il ne faut pas confondre la tête et les fesses, créé et dansé par Héloïse Desfarges. Intense combat entre une femme et ses vêtements, ce striptease burlesque et libérateur dessine les premiers traits de la compagnie. La rue sera le terrain de jeu pour la deuxième pièce de la débordante : Lélevla en 2008, spectacle sur le hasard, les rencontres et le rythme, pour 6 interprètes. Associant corps et questionnement politique, sans se cantonner à un format ou un genre précis, la compagnie est protéiforme : les pièces alternent espace public et espace scénique. En fonction des rencontres et des inspirations, les projets privilégient une écriture chorégraphique précise ou laissent la place à l’improvisation ; sont parfois textuels, parfois purement physiques, ou tout à la fois.
L’ÉQUIPE
Co-directrice artistique, chorégraphe, auteure, interprète Héloïse Desfarges / Co-directeur artistique, auteur, interprète Antoine Raimondi / Regard extérieur Toma Roche
LES PARTENAIRES
Coproduction Théâtre Onyx - Saint-Herblain, Rue Dell Arte - Moncontour - RADAR - Le Fourneau – CNAREP – Brest / Accueil en résidence Le Lieu - Gambais, Animakt - Saulx-Les-Chartreux
EN SAVOIR PLUS
– Découvrez le site internet de la débordante compagnie
crédit : la débordante compagnie